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    DEVINES ?

     A QUI..

     

    N-L 9 Janvier 2017


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  • Du buisson où les empreintes viennent se ranger, dans la tiédeur intime, protégée  par l'épineux vêtement végétal, l'oreille de la mémoire tend son oui.

     

    Elle possède cette faculté de faire le tri sans rien jeter.Tout est resté bien empilé sur ses planches. Dans un ordre bien à elle. Les mauvais souvenirs sont  hors de la portée des doigts. Une main qui a la caresse tatouée dans la ligne de vie ne peut que se défaire des gifles. Bien sûr cela ne veut pas dire que sa figure en a perdu les marques. On recoud les plaies pour que le pus soit désaffecté de ses blessures. Une forme de chant de croix demeure en survol, tel un prédateur de qui on a gardé la phase, maux débranchés.

     

    Toute vie trouve son bonheur à finir.

     

    La façade de notre maison est pleine de fenêtres à volets amovibles. J'ai vert moulu le gris sale, couleur de bottes, champs de mines à gaz et mire à d'or aux clotures électrifiées d'un chapitre de ma jeunesse. Fait de haines répétées au cours de l'histoire, je le trouvais vivace aux racines, en pointant ma venue au monde.. Un père, un frère ou une mére, une tante, simplement des cousins, la possibilité se trouve illimitée quand l'instinct meurttrier trouve le nerf de la guerre pour excuse.

     

    Le tant n'a pas effacé le cri des tortures. Il a juste naturellement choisi l'expansion que l'espoir nourri. En vertu de quoi je vais aller voter.  Sachant que dans le quiproco général la confusion est quasi totale. A mentir la politique a placé le loup en position de mordre. Mon grand-père m'accompagne de cette part de responsabilité qu'il a planté en moi. C'est vivace au point que ça flotte en plein naufrage ambiant. Que d'épaves en tous genres maculent la transparence du limpide de l'ô. Poker menteur ? Non tailleur de pierre à construire, j'affûte mes outils.Dans la confusion que le brouillard de l'imposture a mis en place, la petite lampe éclaire la voie qu'il ne faut pas prendre.

     

    J'ai mon armoire sans portes devant la serrure de demain, je choisis la clef qui ferme le retour au totalitarisme, ce vers de gris qui conduit à la mauvaise case du jeu de l'oie.

     

    Levées d'encres, là, les visages d'enfants doivent aller aux semailles...

     

    Niala-Loisobleu

    22 Mars 2015

     


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    P1040460



    REFLETS D'ESTRANS 4


    J'aurai du mettre l'air en flacon
    peut-être que le sel aurait gardé la chanson de marin
    sur l'A de l'embarcadère

    A l'encre se tend l'orin
    les haubans cliquètent
    en suivant des yeux
    le tourbillon des mouettes
    .
    Sur les pavés que la pluie fait briller
    des sépias sont restés sous les casiers
    qu'en sortira-t-il
    un corps mort où le n°5 ?

    Voilà le coefficient qui monte
    jours de grandes marées annoncés
    les estrans remonteront la jupe des vagues
    jusqu'au haut des cuisses du rivage

    A découvert l'enfoui en faisant surface
    dira la vraie couleur du fond
    sans l'habillage des mots qui dissimulent la vérité
    le silence jauge l'exacte profondeur de l'expression orale

    La plage étend tout son corps à la rencontre de l'horizon en question...

    Niala-Loisobleu
    19 Janvier 2015


     

    P1040466

     


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  • COULIS

    COULIS

    Quelque ondes émises

    l'ô

    sourde

    parle

    de source

    au sec

    de trop de pluie

     

    Niala-Loisobleu

    16 Novembre 2014

     

    COULIS

     

     

     


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  • SOIE DE MECHE

     

    SOIE DE MECHE

    Glissé des doigts tiens aux lèvres miennes

    ta mèche comme vie

    coiffe mes lèvres

    de ta présence parfumée

     

    Soie de mèche

    ma barbe émue

    s'est à la tienne tressée

     

    Je t'aime

     

    Niala-Loisobleu

    15 Novembre 2014


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